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"Mr. Mercedes" de Stephen King

Dernière mise à jour : 12 janv. 2020


Résumé:


Midwest, 2009. Dans l’aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d’un job font la queue devant un salon de l’emploi. Soudain, une Mercedes fonce sur la foule, laissant huit morts et quinze blessés dans son sillage. Le chauffard, lui, a disparu dans la brume, sans laisser de traces. Un an plus tard, Bill Hodges, flic à la retraite qui n’a pas su résoudre l’affaire, reste obsédé par ce massacre. Une lettre du « tueur à la Mercedes » va le sortir de la dépression et de l’ennui qui le guettent. Délaissant le fantastique pour le polar dans lequel il se glisse avec une jubilation contagieuse, Stephen King démontre une fois de plus son talent de conteur, et son inspecteur Bill Hodges rejoint les figures emblématiques du roman noir américain.


Pourquoi ce livre ?


Lu à sa sortie, j’ai profité de la fin d’année pour me replonger dans la première aventure de Bill Hodges. Je n’avais pas envie de me lancer dans une nouveauté de peur d’être déçu et finir sur une mauvaise expérience, après une année littéraire 2019 sublime. De plus, je voulais regarder la série et une petite relecture n’était pas de trop, avant découvrir l’adaptation.


Mon avis:


1ère impression (qui confirme la précédente 1ère impression CQFD), King fait vrombir le moteur dès les premières pages, lui qui souvent aime prendre son temps pour poser le décor de ses romans. Le style de l’auteur est comme à son habitude fluide et délicieusement sarcastique.


A l’inverse de pléthore de romans policiers, le lecteur connait le nom du tueur dès le début mais ce qui fait la force de ce roman, est la découverte franchement malaisante par moment, de ce tueur terriblement atypique.

Au fil des pages, King s’évertue à nous faire pénétrer dans la tête d’un jeune homme (dont on a franchement pitié parfois) et la découverte de sa lente évolution qui lui ont fait (et vont lui faire) commettre ces atrocités.


Mais que serait un bon polar sans un flic ? Et quel flic ! Ayant lu une multitude de policier, Bill Hodges est sans aucun doute l’un de ces personnages de roman qui devient culte au fil du temps.

Policier à la retraite, Mr Mercedes n’a de cesse que de lui pourrir la vie, lui faire ressasser ce qui le fait doucement dépérir. Loin du cliché du flic alcoolique, Hodges est un personnage complexe, hanté et terriblement attachant qui va au fil de la lecture se laisser découvrir.

L’autre force de ce roman et l’un des grands talents de King, est l’art de jouer avec le rôle de ses personnages. Tantôt secondaire voir background, ils vont au fur et à mesure se montrer au lecteur, comme des personnages centraux (et capitaux) de l’histoire et de son dénouement.

On pourra regretter un final un peu « facile », mais qui l’est beaucoup moins que dans certains de ses romans. Mais bon pour Stephen, on fera une exception.


Alors King est toujours le Maître de l’horreur ? Le Maître du fantastique ? Non King est bien le Maître tout court.

Avec ce roman, il nous offre le premier tome d’une trilogie de polar absolument incroyable et je reviendrais vous parler des deux autres romans à savoir « Carnets Noirs » et « Fin de ronde ».


Extras :


Comme indiqué dans cette chronique, le livre a été adapté en série avec Brendan Gleeson dans le rôle de Bill Hodges. Elle est disponible en France, via Amazon Prime Vidéo.

Vous pouvez vous procurer le livre dans toutes les bonnes librairies et via e-commerce au format broché (Albin Michel) et poche (Livre de poche). Et si vous souhaitez plus d’informations sur ce roman, son adaptation et l’actualité de Stephen King, je vous invite à consulter les sites Stephen King France et Club Stephen King.


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